Musica P.Y. Gronier Patrimoine Contemporain En Public Presse Contact
Représentations

2002
7 avril 2002 Festival musicora à Paris
Janvier, février et mars 2002 : Tournée dans la région Nord-Pas de Calais
9 avril 2002 Congrès français d'acoustique à l'EDIL de Lille
25 avril 2002 Théâtre Sébastopol à Lille

2001
12 avril 2001 A l'estaminet T'rijsel à Lille
9 et 10 juin 2001
16 septembre et 16 décembre 2001
15 et 16 décembre 2001 Sallaumines

1999
Février 1999 à avril 1999 Tournée en région Nord-Pas de Calais
Septembre 1999 Tournée en Région Nord-Pas de Calais

1998
21 et 22 février 1998 Bruxelles
11 et 12 juin 1998 Palais des Beaux-Arts de Lille
Novembre 1998 à février 1999 Tournée en région Nord -Pas de Calais
18 décembre 1998 Palais des Beaux-Arts de Lille


Concerts en projet
Les quatres saisons de Vivaldi et de Piazola en saison 2002-2003
Travail musicologique sur le fond des archives départemental du Nord.


21 et 22 février 1998 à Bruxelles (Belgique) - enregistrement
Enregistrement de la musique pour les annonces publicitaires télé de la Sabena et du Groupe Generali

11 et 12 juin 1998 Palais des Beaux-Arts de Lille

Concerts de musiques lilloises données à deux reprises à la suite d'un travail de recherche musicologique de plusieurs mois en collaboration avec les éditeurs des bibliothèques nationales et municipales. Direction Pierre Yves Gronier

Création d'oeuvres de compositeurs lillois (XVIII et XIXe siècle) oubliées dans les fonds de bibliothèques municipales et nationales.

Programme

Franchomme

Concerto pour violoncelle - Soliste Jean-Michel Moulin
Charpentier Sérénade à Watteau
Gretry Ouverture de Pierre le Grand
Lavainne Ouverture du festin de Balthazar
   
Jean-Michel Moulin Violoncelle
Claire Vandevogel Soprano
Dans le cadre de l'exposition "Les Watteau de Lille", l'Ensemble Musica propose, pour ses deux premiers concerts lillois, la redécouverte du premier concerto pour violoncelle d'Auguste Franchomme.

Ce violoncelliste compositeur lillois (1808-1884), professeur au conservatoire de Paris, fut l'ami intime de Frédéric Chopin.

Musica est un carrefour d'expériences musicales originales. une rencontre unique en France entre les musiciens professionnels issus des plus grandes formations orchestrales et de jeunes instrumentistes à l'aube de leur carrière. L'Ensemble Musica, lors de recherches musicologiques sur le concerto pour violoncelle de A. Franchomme, est entré en contatc avec Mstislav Rostropovitch. Ce virtuose du violoncelle a félicité l'ensemble d'avoir exhumé une telle oeuvre, précisant qu'il possède actuellement le stradivarius de Franchomme.

Dès la première répétition, le concerto de Franchomme s'est révélé être une pièce virtuose mais d'écoute très agréable, se concluant sur une polacca digne des polonaises de Chopin.

Jean-Michel Moulin, violoncelle solo de l'Orchestre National de Lille, membre fondateur du quatuor Lalo, a accepté avec enthousiasme de recréer à Lille, ce concerto oublié, s'associant au nouvel Ensemble Musica placé sous la direction de Pierre Yves Gronier.


Novembre 1998 à février 1999 Tournée en région Nord -Pas de Calais - Brundibar de Hanz Krasa

Re-création en collaboration avec la Maîtrise Boréale

Direction Bernard Dewagtère
Mise en scène et direction artistique Charlotte Nessi
Coproduction La Clef des Chants,
Ensemble Justinia,
Opéra National de Paris
Dates
4 décembre Armentière
8 décembre Roubaix
13 décembre Arras
17 décembre Maubeuge
5 février Saint Martin les Boulogne

7 février

Coudekerque Branche

Le contexte historique

Terezin était une petite ville tranquille à quelques dizaines de kilomètres de Prague. Les nazis y installèrent en 1941 un camp de regroupement et de transit pour la population juive locale. Ils en firent une vitrine, un camp-décor pour montrer à la communauté internationale cornbien le sort des juifs était enviable.

La Croix Rouge visita le camp, on y prépara un film, intitulé " Le Führer fait don d'une ville aux juifs ". Mais Terezin n'était en réalité que l'antichambre d'Auschwitz. Phénomène unique, Terezin connut une vie musicale intense : chorales, musique de chambre, concerts avec orchestre, récitals, musique légère, jazz... Mais I'oeuvre symbole de Terezin fut un opéra pour enfants interprété par des enfants : Brundibar.. La première version de ce petit opéra vit le jour en 1938, elle naquit du travail du compositeur Hans Krasa et de l'auteur d'avant-garde Adolf Hoffmeister. La première représentation eut lieu en 1942 à l'orphelinat juif de Prague. A ce moment-là, les organisateurs du projet avaient déjà été déportés à Terezin, les enfants les suivirent bientôt.

Alors commença la série de représentations de Brundibar dans le camp où il devint un spectacle très demandé, une métaphore d'un avenir possible. Il n'y eut pas de 55ème représentation. 15 000 enfants passèrent par Terezin, 14 000 d'entre eux ne revinrent pas.


18 décembre 1998 - Palais des Beaux-Arts de Lille - Concert autour de l'exposition Goya
Programme
Boccherini Quintette Fandango : Soliste Arnaud Dumont
Ohana Tiento : Soliste Arnaud Dumont
Respighi Suite n°3 des airs et danses antiques
Turina Oracion del Torero
Direction Pierre-Yves Gronier

Février 1999 à avril 1999 - Tournée en région Nord-Pas de Calais -
« On ne s'avise jamais de tout » de Monsigny

Re-création en collaboration avec 2M/Les Malins Plaisirs
Dates
2 mars Sallaumines
7 mars Denain
26 mars Gravelines
27 mars Hesdin
29 mars St Pol sur Ternoise
16 avril Auxi le Château
17 avril Boulogne sur Mer
M. Tue, barbon médecin, entend bien épouser sa pupille, Lise, et il a chargé une duègne, Margarita, de la garder sous clef. Mais un jeune homme, Dorval, a rencontré la jeune fille dans le coche qui l'amenait à Paris, et depuis, tout énamouré, il guette l'occasion de la revoir. Elleest si étroitement surveillée, qu'il est contraint de recourir aux travestissements pour pouvoir l'approcher. On le verra tour à tour valet bègue, vieux captif revenu du Maroc avec sa chaîne, vieille femme digne de confiance...
Direction Laurent Pillot
Mise en scène et direction artistique Vincent Tavernier
Coproduction Les Malins Plaisirs,
la Clef des Chants,
les Nuits de la Mayenne.

Septembre 1999 - Patrimoines en musique
Dates
15 septembre Steene
19 septembre Saint-Amand
Programme

Candeille

Symphonie N°1
Franz Schubert Symphonie innachevée
Joachin Rodrigo Concerto d'Aranjuez
Arnaud Dumond L'arbre aux Aurores

2 Octobre 1999 - Écoutez le Patrimoine
Fondé en 1998, Musica est né de la rencontre unique entre des musiciens professionnels issus des plus grandes formations orchestrales et de jeunes instrumentistes à l'aube de leur carrière. L'ensemble Musica est voué à la différence en pro- posant de redécouvrir avec le publie des œuvres du patrimoine musical oubliées ou disparues des salles de concert. Pierre-Joseph Candeille est né en 1744 à Estaires (Nord) et a été formé à la Maîtrise de la Collégiale de Saint-Pierre de Lille. En 1784, sa première symphonie obtient un grand succès au Concert Spirituel. Il compose plus de dix opéras dont le plus remarquable est Castor et Pollux (1791) - Il meurt à Chantilly en 1827.

Ce concert est l'occasion de découvrir cette première symphonie ainsi que l'ouverture de Fiesque d'Edouard Lalo (compositeur né à Lille en 1823) donnée pour la première fois en public.

Programme
Candeille Symphonie N°1
Franz Schubert Symphonie innachevée
Edouard Lalo Ouverture du Fiesque
Robert Lannoy Le roman de la rose
Direction Pierre-Yves Gronier

12 avril 2001 A l'estaminet T'rijsel à Lille Jeanne Maillotte ou la Surprise de Lille Par les Hurlus
Jeanne Maillotte est un vaudeville qui fut représenté pour la première fois à Lille en 1815. Son sujet est simple: en 1852 une cabaretière lilloise exhorte les Lillois à défendre leur ville contre l'attaque des Hurlus. La trame est empruntée à un événement qui a marqué la mémoire de Lille, événement si célèbre au cœur des Lillois, qu'il est passé du statut de la simple anecdote historique à celui de légende. Il est même devenu le symbole du courage des femmes lilloises.

L'intrigue est simple, beaucoup plu simple que celle d'une comédie. Pas de psychologie, mais des situations comiques et cocasses. Du jeu et du plaisir: le retour aux sources du spectacle comique ou divertissant. Jeanne Maillotte ne fait pas exception à la règle. Il ne faut pourtant pas sous-estimer la portée de ces pièces, si courtes, si plaisantes soient-elles. Si les vaudevilles ont tous en commun la gaieté, ils font part aussi d'un certain esprit fondeur qui a pu leur valoir d'être très surveillés par les régimes en place.

Distribution
Jeanne Maillotte, Louise Florence Lecoq, Mezzo soprano
Le charlatan (devin), le Comte de Granville, Confrère de St Sébastien Cyril Auvity, Ténor
Charlot, Syndic et Marguillier, Confrère de St Sébastien Philippe Boudriot, Basse
Conteur Emmanuel Leroy
Clarinette Aurélie Colnot
Clarinette Emmanuel Belleudy
Hautbois Vincent Arnoult
Fagott Catherine Blary
   
Régie, costumes Nicolas Vanlancker
Direction artistique Pierre Yves Gronier
Mise en espace Ensemble Musica
Travail musicologique Hervé Lussiez, Pierre Yves Gronier

9 et 10 juin 2001 - Auchy-les-Mines
Offenbach

Mesdames de la Halle


16 décembre 2001
Pour les journées du patrimoine et Patrimoine en musique

Concert Jeanne Maillotte à l' Hospice Comtesse.

 
Ténor Alexis Flouret
Basse Philippe Boudriot
Mezzo Soprano Florence Lecocq
Conteur Emmanuel Leroy
Direction Artistique Pierre-Yves Gronier

15 et 16 décembre 2001 Sallaumines
Offenbach

Mesdames de la Halle


Janvier, février et mars 2002 : Tournée dans la région Nord-Pas de Calais - Offenbach - Christophe Colomb

"Nous sommes tous des Indiens"

Après avoir monté, avec René Jacobs et le regretté Roland Topor, un Don Quichotte à Innsbruck, voici donc confronté à un autre grand mythe, celui de Christophe Colomb et de la découverte de l'Amérique.

Le Christophe Colomb du livret (signé Don White dans une traduction de Pierre Franz Wauters) n'est en rien historique. Il ressemblerait plutôt à Don Juan ou à Casanova. C'est un personnage qui court après les femmes, qui en fait la conquête. Voilà le fin mot de l'affaire: la conquête. Ici, elle n'est pas géographique, elle n'est pas colonisatrice mais, à travers des histoires d'amour, à travers l'amour même, elle est celle, effrénée de la connaissance.

Sous le masque de la fantaisie et de la légèreté, le Christophe Colomb d'Offenbach nous incite à inventer des histoires sous l'histoire. Histoires d'amour: celle de marins avec des femmes indiennes; histoires d'amitié entre ces hommes venus de l'autre côté de l'océan et ceux du continent américain. Colomb rejoint Quichotte dans l'utopie en dévoilant, peut-être, ce qui, parfois, rend la conquête à son humanité.
Tout cela, bien sûr, est léger; c'est le mot le plus souvent accolé à Offenbach: musique légère, facile, comme on le dit de certaines femmes justement, un rien péjoratif.
Et pourtant, Offenbach est un compositeur qui dure et dont les ans n'épuisent pas le plaisir de sa musique.

Ce grand admirateur de Mozart, aura écrit de la musique qui donne du plaisir, qui fait du bien à entendre, qui donne le goût de vivre et ce, jusqu'à la fin de sa vie malgré les souffrances physiques qui l'accablent.
L'allemand Offenbach est français par volonté. Ainsi, lui qui ne s'occupait pas de politique, s'inscrit dans cette part populaire de la culture française qui est de rire, qui permet d'oublier ses propres désarrois le temps d'un opéra. En cette époque hypocrite (comme l'était le lourd, moraliste et bourgeois XIXeme siècle), où l'on ne cesse de rabâcher que la mémoire est devenue un devoir, il peut-être bon de dire que, parfois, il est aussi vital d'oublier que de se souvenir.
C'est ce que vont découvrir les conquérants à travers le trésor des Indiens: la noix de cola (et non pas de Co... ne confondons pas...), ce qui, justement permet d'oublier et... d'aimer les autres en les découvrant.
Beau symbole et belle leçon des Indiens d'Amérique: offrir ce qui enlève la peur de autres.

Léger Offenbach? Oui. Je revendique cette légèreté, ce plaisir de vie, de la musique et du vin partagés. En ce début du XXIeme siècle qui, une fois de plus, nous montre que la barbarie est toujours prête à ressurgir, quelles que soient les civilisations, il est important de se représenter encore, sur le théâtre, cette première conquête pour, en oubliant le poids du quotidien, se souvenir des Indiens.

Jean-Louis Jacopin, Metteur en scène.

Dates
25 et 27 janvier Douai
30 janvier Roubaix
22 février Boulogne-sur-mer
27 février Valencienne
2 et 3 mars Reins
24 mars Calais
27 mars Dunkerque
Distribution
Christophe Colomb Patrick Bladek
Béatrice Nicole Fournié
Rosa Sylivie Althaparro
Fleurette Lydia Mayo
Gretel Monique Borrelli
Reine Isabelle Claudia Mauro
Shériff Guy Bonfiglio
Roi Ferdinand Scott Emerson
Luis Matthieu Lecroart
Esperanza Géraldine Casey
Carmelita Angéline Danel
Manuella Florence Lecocq
Valencia Alice Adenot Meyer
Le touriste Michel Delfaud
Equipe technique
Direction musicale Gille Nopre
Mise en scène Jean-Louis Jacopin
Chef de chant Jacques Schab
Chorégraphie Monica Panader
Scénographie Jean Haas
Costumes Cidalia da Costa
Directeur de l'orchestre Pierre-Yves Gronier
Choeur de la Clef des Chants  
Production et aides
Production La Clef des Chants
Avec l'aide de Conseil Régional du Nord Pas de Calais
  Ministère de la Culture
  Conseil général du Nord
  Conseil général du Pas de Calais
  Fondation France Telecom
  L'ADAMI
  Banque Scalbert Dupont
  Groupe caisse des dépôts et consignations
  France Bleue Nord
  DACOR
   

7 avril 2002 Festival musicora à Paris
 Programme: Jeanne Maillotte

 

Distribution
Jeanne Maillotte, Louise Florence Lecoq, Mezzo soprano
Le charlatan (devin), le Comte de Granville, Confrère de St Sébastien Alexis Flouret, Ténor
Charlot, Syndic et Marguillier, Confrère de St Sébastien Philippe Boudriot, Basse
Conteur Emmanuel Leroy
Clarinette Aurélie Colnot
Clarinette Emmanuel Belleudy
Hautbois Vincent Arnoult
Fagott Catherine Blary
   
Régie, costumes Nicolas Vanlancker
Direction artistique Pierre Yves Gronier
Mise en espace Ensemble Musica
Travail musicologique Hervé Lussiez, Pierre Yves Gronier

9 avril 2002 Congrès français d'acoustique à l'EDIL de Lille

Béla Bartok Danses roumaines (1917)

Les musiques populaires sont au cœur de l'œuvre de Bartok comme en témoigne son amitié avec Zoltan Kodaly en compagnie duquel il parcourt la Hongrie, son pays natal, à l'affût de chansons traditionnelles et de danses populaires. Il recueille de nombreux mélo rythmes typiquement hongrois, ainsi que des éléments d'autres tendances ethniques et notamment de Transylvanie. A ces musiques traditionnelles slaves, Bartok empruntera les rythmes asymétriques tout comme les couleurs acres restituées au moyen de combinaisons harmoniques dissonantes.
Successivement sept mouvements issus d'authentiques mélodies roumaines :
- Joc cu bata (danse du bâton)
- Brau (danse de la ceinture)
- Pe loc (quelque part ... )
- Buciumeana (danse du cor)
- Poarga romaneasca (polka roumaine)
- Maruntel (danse rapide 1)
- Maruntel (danse rapide 2)
Instrumentation : 7 violons, 2 altos, 2 violoncelles et 1 contrebasse
Joaquin Turina La Oracion del Torero (1925)
Isaac Albeniz, Enrique Granados, Manuel de Falla et Joaquin Turina sont les quatre principaux représentants d'une école espagnole de composition qui émergea au début du XXe siècle. Tout comme chez Bartok, les compositions de Turina possèdent des couleurs et des rythmes tirés du folklore. Inspirée par la vision d'un torero en prière, la pièce La Oraçion del Torero témoigne de cet héritage. Initialement composée pour un quatuor de luths en 1925, transcrite pour cordes et ultérieurement pour orchestre, cette pièce brève du maître espagnol est un chef d'œuvre de concision et d'expressivité musicale. Après une courte introduction dramatique, se succèdent un paso-doble, un Andante tout d'émotion que coupe un passage violent, un Lento qui dit à coup sûr la prière du torero après quoi revient le paso-doble avant qu'un nouveau Lento ne mette un terme à cette évocation tauromachique.
Instrumentation : 7 violons, 2 altos, 2 violoncelles et 1 contrebasse
Steve Reich Violin phase (1967)
Steve Reich représente avec Phil Glass la tendance répétitive qu'il a inventée et qui a connu beaucoup d'imitateurs. Composée en 1967 la pièce Violin phase est écrite pour quatre violons ou pour violon et bande magnétique. Elle met en scène des effets résultant du déphasage progressif entre le jeu du soliste et les autres voies enregistrées.
Instrumentation : violon et dispositif électronique
Henri Dutilleux Première des trois strophes sur le nom de Sacher (1976)
nombreux compositeurs et amis du chef d'orchestre à écrire une pièce pour cette occasion. Benjamin Britten, Lucano Berio, Witold Lutoslawski et Henri Dutilleux se prêtèrent au jeu. Rostropovitch assura lui-même la création de la plupart des œuvres le 2 mai 1976 à Zurich.
Comme chacun des douze hommages rendus à Paul Sacher, la première des trois strophes d'Henri Dutilleux (la seule qui fut composée en 1976) est construite autour d'un motif à six notes correspondant aux six lettres S A C H E R dans la notation germanique (Mi-bémol La Do Si Mi Ré). On notera à la fin du mouvement une citation du premier mouvement de la Musique pour cordes, percussion et célesta de Bartok dont Paul Sacher fut l'un des créateurs.
Instrumentation : violoncelle seul
Jacques Derégnaucourt Les visages du Vertige (1996)
Initialement composée pour être jouée dans une grotte, cette pièce de Jacques Derégnaucourt joue sur toutes les possibilités techniques du violon et de l'orchestre pour donner une image musicale aux diverses facettes du vertige. Il est à noter que la partie du soliste est totalement improvisée. L'œuvre comprend cinq mouvements:
- Impressions fuyantes, Où la musique est sans cesse insaisissable au point d'en devenir vertigineuse...
- Exaltation de la lumière, La griserie de la vitesse...
- Tissages de pierre, La grotte vue de l'intérieur...
- Cadence
- Et sous ce regard millénaire, Vous voilà face à l'immensité solide d'une falaise ou d'un roc...
Instrumentation : violon solo, 4 violons, 2 altos, 2 violoncelles et 1 contrebasse

25 avril 2002 Théâtre Sébastopol à Lille
Offenbach Mesdames de la Halle